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05 déc. ~ Zero Branco ~


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Zero Branco est l'une des progénitures de la charmante famille Catulle & Ramón, qui, façon Famille Adams, régale la galerie en distillant ici et là quelques projets gentiment frappadingues à la musicalité sauvagement hypnotiques.

Quand elle n'est pas occupée par d'autres projets tels que Docteur Culotte & the Everlasting Love Remedy, L'Avventura, ou le duo synth-pop lugdano-bordelais Psch Pshit, et quand lui n'est pas pris par les affaires de Sweat Like an Ape !, Mariele et Oscar, designer-bijoutier à ses oeuvres, nourrissent leur plante proto-punk synthétique-wave dont le nom n'a rien de cavalier et qui renvoie tout au plus au village qui vit naître Giacomo Casanova, dans la province vénitienne de Trévise.

Leur premier EP éponyme proposait une version minimaliste à base de boîte à rythmes, synthèse vintage, guitares new wave, et phrasé incantatoire (ou pas) qui évoque les belles heures d'Ann Clark ou Miranda Sex Garden, en italien, en espagnol, ou en anglais. En tout cas, un bel argument en faveur de la liberté de circuler sur le Vieux continent et de ses bienfaits sur la scène du made in France. Car quelles que soient les origines des uns et des autres, dans Zero Branco, comme dans le collectif Catulle & Ramón, c'est Bordeaux qu'ils ont choisi pour s'installer et venir nourrir la scène locale de leur musique.

Ce cocktail pimenté mais somme toute rafraîchissant a gagné en saveurs avec l'arrivée à la (vraie) batterie d'un troisième larron en la personne de Marcelo Pilegi, qui officie avec Mari dans LDLF mais aussi Sheriff Mouloud y el Zorro Loco.

Si discographiquement, c'est un peu le même écartèlement qu'entre les origines italo-argentino-espagnoles du trio, chaque titre qu'ils daignent délivrer est une odyssée... descendant rarement sous les 3'30 et plus souvent proche des 6 minutes de transe psycho-punk-synthétique accompagnés par des vidéos à la conception proprement léchée et expérimentale.

Pour illustrer l'écartèlement autant que la parcimonie et l'erratique conception de la diffusion d'une musique qu'il s ne peuvent faire qu'en dilettante et sans autre prétention que de la faire... la sortie d'un côté, sur bandcamp, de l'épique transe new wave In the River, fin octobre de cette année, et de l'autre ce trip-pop synthétique Power Tripping, sur Youtube, quinze jours plus tard.

Il suffit donc d'être à l'écoute et attentif pour aller glaner ici ou là leur productions actuelles, passées et futures, avec ce côté jeu de pistes qui jusqu'ici offre une qualité dont on n'a pas à se plaindre. Ah ! l'avventura !

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