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10 sept. ~ La Danse du Chien ~


l La Danse du chien l Monsters and Mermaids l

Je ne sais plus à quand remonte la première fois que j'ai écouté ou entendu parler de La Danse du chien mais, rien que le nom avait fait son effet. En fait, à bien y réfléchir ça doit remonter à facilement 2004, voire un peu avant la parution du disque à la pochette à rouflaquettes estampillée Jazz Punk Circus...

Du coup, comme je ne suis pas avare, j'arrondirai à 15 ans. Quinze ans sans jamais réussir à les voir sur scène, quinze ans sans jamais trop non plus en apprendre plus sur eux, ou voir passer leur nom dans les cercles et cerceaux qui vont bien et par lesquels les groupes en développement se doivent de passer s'ils veulent apparaître sur certains radars. Mais quels radars, demandait avec raison Enrique d'Api Uiz.

En effet ne pas entendre parler d'eux comme on entend trop souvent parler d'autres ne les empêche pas de sortir des disques. Et même si ces disques ne sortent pas en fanfare ou dans le timings annoncés sur un site ou une page Facebook loin d'être tenus à jour, tant que ça leur convient, ainsi soit-il.

Le dernier volume, Monsters & Mermaids, sorti en deux étapes, ne laisse que peu de doute sur les démons qui les hantent et reste toujours aussi sonore et toujours bien baroque, racé et fidèle à ce que le quintette de heavy blues graisseux a l'habitude de nous livrer... des titres charpentés, avec cuivres, contrebasse, guitares charnues et une voix rocailleuse qui donne envie de porter plainte contre les fabricants de tabac de la terre entière ou de les embrasser.

Et du coup, à part quelques covers biens senties, passées au prisme de leur influence post-bayou, comme le Strange Fruit de Billie Holliday, ou l'évident hymne iguanesque I Wanna be Your Dog, ils trouvent aussi le moyen de lever le pied, ou la moustiquaire, pour laisser un filet d'air moite le temps de deux ballades, Gone et Sant'Antonino's Trigger.

Donc, sans attendre plus que des shows explosifs, à l'aune de disques tout aussi dynamités, on retrouve à chaque fois avec plaisir le gang du maître illustrateur scénographe, Eric Letinier-Simoni, au propre comme figuré, dont l'urgence semble n'être autre que celle de prendre son temps. Un luxe.

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