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01 août ~ Satellite Jockey ~


l Satellite Jockey l Modern Life vol.1 l

Le jockey en question s'appelle Rémi Richarme et il cultive son jardin musical psychédélique au gré de ses humeurs. Bien malin celui qui pourra prédire à quoi ressemblera le prochain disque, et à quel univers musical il dédiera sa prochaine série de compositions.

En plus de ses frères d'armes brestois Thibaut Le Hénaff, Antoine Nouel et Clément Sbaffe, le gang s'est ensuite élargi avec l'intégration des Lyonnais Florian Adrien et Pauline Le Caignec (Kcidy). Que ce soit en K7, EP, en live ou sur disque, tout les styles y sont jusqu'ici passés... de flots de guitares saturées soutenues par une batterie épaisse, de bruitages et lignes orientalisantes ou classiques, minimalistes ou ornées de clavecin, flûtes ou saxophone, marimba, sitar ou banjo, Rémi et ses acolytes proposent un univers psychédélique, qui l'est toujours autant sur ce Modern Life, mais en plus pop, plus aérien, baigné d'une influence post-Beatles, voire Elephant 6 ?... façon Olivia Tremor Control.

Une culture musicale certaine et étendue cristallise au fil des titres. Pour l'exemple, Rémi saisit l'occasion d'une playlist idéale, telle que proposée à Sun Burns Out, pour citerentre autres Apples in Stereo, en plus d'OTC, William Sheller, Henry Purcell autant que le projet d'Angil (the Purcells, ex Hidden Tracks, AWAC, etc...)... L'exercice est forcément limitatif, mais quelques indices supplémentaires pouvaient déjà être décelés notamment dans l'enchaînement deux titres Natural Disaster-Telephone, aux premières heures de Satellite Jockey (sur Trembling in the Night), ou avec Skylight (Falling), inspiré par l'Etude Op 10 No 6 de Frédéric Chopin

Exeunt les mélanges pop noisy new wave post-punk synth-dream psyché 70's (Stars mini LP), voilà une ode à la vie moderne, un sacre du printemps ou de l'été, en quelque sorte.

L'âge de raison qui prendrait en quelque sorte le dessus sur les expérimentations foutraques égrenées au fil des précédentes séries de titres diffusées ? Pas si sûr... surtout à l'écoute d'Opacity... une sorte de John Barry funky reggae party ?

Modern Life vol.1, qui appelle naturellement une suite, ou pas, n'est pas moins orchestral que ses prédécesseurs, juste plus raffiné, d'une certaine manière, baroque aussi par instants,... comme le titre qui donne son nom à l'album... une rencontre improbable entre The Beatles et Jean-Baptiste Lully.

Bref, un disque curieux, riche et réussi.

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