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15 jui. ~ Mnemotechnic ~


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Mnemotechnic, on les a connu plus simplement math rock avec leur premier Deceitful Confidant mais là ils reviennent... et ils ne sont pas contents.

Brut et sauvage comme un grain qui s'abat sur la péninsule armoricaine en hiver ; le quatuor Brestois devenu trio propose un mini-album d'intensité très électrique, mixé par le très demandé et talentueux Thomas Poli... sans parler d'un mastering au Studio Black Box par Peter Deimel* et David Odlum**.

L'assurance d'un son au résultat compact pour un groupe qui a resserré les boulons en resserrant les effectifs.

Avec son passé de batteur, Arnaud Kermarrec-Tortorici, aujourd'hui à la guitare et au chant, et ses deux comparses Xavier Guillaumin (basse), Anthony-Mehdi Affari (batterie), par transitivité, donnent à la batterie une place de choix. Dans le mix, elle est même, dirons-nous, légèrement en avant, une sorte de vieux réflexe.

Oui, on aime les batteries puissantes, percutantes et bien présentes, assène Arnaud.

Sa place chez nous est naturellement en avant. C’est un choix qui se retrouve aussi dans le mix, mais que nous n’avions pas eu besoin d’évoquer : Thomas Poli a tout de suite saisi notre intention. On avait très peu de temps en studio (3 jours) alors il a fait des choix clairs dès le départ, choix auxquels nous avons totalement adhéré. Et on a foncé.

Même si tout prend un peu de temps pour faire les choses, un premier EP en mars 2009, un premier disque fin 2011 qui ne sort qu'en 2013 et quatre ans plus tard ce Weapons... on pourra dès lors parler de maturation et de maturité, une préparation et un mûrissement entre loi de Murphy, envies contrariées et obstination qui les ont vus infléchir leurs influences vers quelque chose de plus radical, l'album Awards faisant office, l'air de rien, de trait d'union logique sur un parcours qui mène à ce court mais intense arsenal de titres millimétrés.

Le disque dure à peine 26 minutes. Intense, compact. Ils ne font pas dans la dentelle et foin des fioritures. Une conséquence et l'expérience de l'aventure d'une sortie difficile du précédent album, ses douze titres et 40 minutes. L'idée ce coup-ci était d'aller à l'essentiel.

Dans la lancée, le projet d’EP 4 titres s’est transformé en enregistrement de 7 titres. Estimant y trouver un propos suffisamment complet, un panel suffisamment large et représentatif de nos envies du moment, on a décidé de considérer ça comme un album. Mais chacun le prend comme il le veut !

Voilà peut être la différence la plus évidente avec le premier album : pas de compromis, pas de calcul.

Au final, juste une question d'instinct et une envie de monter le son, d'aller de l'avant, plus rapidement.

Ce retour aux bases, à nos instincts musicaux primaires, associé à de la recherche et de l’expérimentation sonore, aboutit finalement à quelque chose de plus sombre, souligne Arnaud.

La sortie d’un disque court n’est pas le résultat d’une stratégie. Et en effet, cela nous donne très envie de réaliser la suite, rapidement. Et ça se prépare ! On commence à intégrer des nouveaux titres en live, on écrit la suite. On ne laissera pas autant de temps s’écouler avant le prochain disque. Et on continue les concerts.

On est prévenus.

* dans le désordre et de manière non-exhaustive... We Insist, Gomm, Hushpuppies, Wedding Present, Chokebore, Sloy, Programme, …

** membre de The Frames

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