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09 mai ~ Svindrön


l Svindrön l Oneone l

Multi-instrumentiste initié à la manipulation des sons, David Svindrön Guerra a longtemps été plus attaché à un travail des textures sonores qu'au format de compositions musicales et de la narration qui va avec.

Habitué des collaborations, performances et convergences associant lumière, gestuelle, projections, danse, immersion multimédia,... des créations, parfois récurrentes avec Pierre Amaudruz ou Thomas Pachoud, l'ont amené dans de nombreuses salles de références de Rhône-Alpes et au-delà, dans des festivals de gamers et d'arts numériques autant qu'à être accueilli par exemple dans le cadre monumental de l'Opéra de Lyon.

En 2015, il saute le pas de la musique pour elle-même - ou presque - avec un premier EP, Meneswã, portant logiquement encore les traces de conception de formats agrégés de musique concrète et/ou electroacoustique, en version séquentielle et mix, encore relativement proches des expérimentations du Noise Skeleton*.

Avec OneOne, l'approche est résolument plus narrative, moins explosive et plus éloignée du glitch.

Il arrive ainsi à compresser le temps, en effaçant les repères des structures répétitives avec des formats autant de 6 que de presque 10 minutes et couvrant le spectre des différentes chapelles de l'IDM (Intelligent Dance Music). Le résultat est tout en finesse et en précision, façon macro, comme sa pochette et ce bois aux structures mises à nu, déchirées, mais s'échappe un calme et une sérénité malgré les arêtes et les fractures apparentes.

Il en ressort 28 minutes d'un voyage cinématique qui s'extirpe peu à peu des profondeurs alcalines et des pièges de basses pour s'élever, se vaporiser et prendre la lumière, sans les explosions breakbeat de son Luminarium**.

À suivre donc.

* Noise Skeleton / David-Alexandre Chanel (Theoriz)

** Luminarium / Thomas Pachoud

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