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06 mar. ~ Dead Horse One ~


l Dead Horse One l Season of Mist l

Le 1er EP de Dead Horse One intitulé Heavenly choir of jet engines était une réussite dans le genre d'exemple de groupe qui cherche à rivaliser avec ses propres influences musicales anglo-saxonnes. Sans forcément être de facto un choeur d'avions, Olivier Debard et ses comparses de l'époque avaient réussi à produire une série de titres puissamment psychédéliques, colorés, aériens, et empreints d'accents shoegaze. La recherche du mur sonore que l'on connaît à d'autres était de toute évidence la quête ultime.

Passant du trot au galop, l'attelage se payait dans la foulée le luxe d'un disque avec rien de moins qu'une de leurs idoles, Mark Gardener. Neuf titres, disponibles chez Dead Bees, que

la tête pensante de Ride a de toute évidence marqué de sa patte, libérant un papillon qui n'en attendait pas moins.

Neuf mois après ce Without Love We Perish, qui expliquerait peut-être de manière assez littérale la productivité de son leader, voici que sortait début février une nouvelle série de dix titres, pour lesquels Olivier Debard s'est entouré de Maxime Garcia à la guitare et d'Antoine Pinet à la batterie, en plus de Ludovic Naud (basse/voix) et Ivan Tziboulsky (claviers/12 cordes)...

La production a cette fois-ci déléguée à John Loring des Fleeting Joys.

Le résultat est un disque qui, outre les œillades du côté de la Californie de leur producteur et quelque peu du côté de Mr. Anton Newcombe, ressemble par de nombreux atours à une immersion totale dans les Midlands*, patrie du space rock, du shoegaze et du Madchester...

Un petit clin d'oeil aux frères Gallagher (Today), une large révérence au Londres de Darius Keeler et d'Andrew Loog Oldham** (avec le gonflé Sons of God) et tout est dit.

Emballé c'est pesé. Et le fait que l'album se finisse sur une reprise de Swell ne gâche rien. Certains diront peut-être que ça ne réinvente rien mais comme diront d'autres Y a pas de mal à se faire du bien...

*Spacemen 3/Spiritualized sont de Rugby, Oasis et les Stone Roses de Manchester, les Charlatans sont des West-Midlanders (Birmingham), The Verve vient de Wigan, c'est tout comme...

**Andrew Loog Oldham, manager et producteur des Stones (les Rolling pas les Roses) avait enregistré des sessions avec un orchestre appelées The Andrew Oldham Orchestra, dont la fameuse de The Last Time avait donné lieu à un procès épique avec The Verve justement

Alors certains auront beau jeu de dire, qu'ils ne réinventent pas la roue mais la scène

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