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30 jan. ~ Chinese Man ~


l Chinese Man l Shikantza l

Un nouvel album de Chinese man, cinq ans après le précédent (ou presque)... Leur excuse ? Beaucoup de dates, des EPs, une Groove Session Vol. 3, des productions, co-productions et collaborations (Tumi sans son Volume, Scratch Bandits, General Elektriks, Johnny Osbourne, La Yegros, ...) qui nous faisaient déjà faire un peu le tour du monde à leur façon... de Johannesbourg à Lyon, en passant par Berlin, Londres et Buenos Aires.

Pas vraiment le profil du glandeur, le Chinese Men crew. Au contraire, à chaque fois, le trio ardécho-bucco-rhodanien fait la démonstration de sa capacité à défricher, rafraîchir, illustrer, déterrer, retourner les productions des autres, comme les leurs. Outre des immersions dans des univers identifiables et identifiés, la philosophie Shikantza donne lieu à des mutations originales... un peu de transglobollywood (Warriors ?) , dubagaku (Maläd ?), de gnawaltz (Golden Age ?)...

Shikantza se révèle une nouvelle fois être une exploration en règle de la planète musicale, de la sono mondiale comme disait une radio spécialiste du genre à son heure de gloire, une révérence autant qu'un big up au rap old school et à un bon nombre de ses hybridations et déclinaisons autour du monde.

Sortez le périscope, attachez vos ceintures et préparez-vous à une sorte d'aventure à la Philéas Fogg ou à la capitaine Picard, partis à la découverte du monde et de l'univers ?

Ce disque est en somme une belle leçon de turntabalism, de beatmaking et de recherche à la source du sample, avec toujours cette petite affection non dissimulée pour les vieux enregistrements de swing, les extraits de films ou de publicité d'archive qui craquent aux entournures.

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