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22 nov. ~  Lost in Kiev ~


l Lost in Kiev l Nuit noire l

Un nom, des titres, des pochettes qui donnent tous les indices d'un univers abouti, dense, cohérent et sombre. Un univers tout en dualité et confrontation, entre ombre et lumière.

Loin d'être perdus en quoi que ce soit, les Lost in Kiev, qui paradoxe classique n'y ont a priori jamais joué, tracent leur route avec détermination et assurance, sillonnant l'Europe pour aller prêcher un post-rock hybride et habité.

Des restes d'un certain métal progressif leur fait parfois passer les synthés devant les guitares. Quand celles-ci se font cristallines les ambiances en deviennent planantes, avant que la distorsion ne reprennent les rênes et que l'équipage, à nouveau à moitié renouvelé et recentré, ne s'enfonce dans un brouillard que' von imagine bien être celui qui tapisserait une ville d'Europe de l'Est.

Le reste n'est qu'une invitation au voyage nocturne et intérieur que Yoann Vermeulen (batterie, samples) et Maxime Ingrand (guitare, synthés) aujourd'hui entourés de Jean Christophe Condette (basse, synthés) et Dimitri Denat (guitare), accompagnés par de fantômes de voix enregistrées et des vidéos sur scène pour terminer d'emballer le tout dans des ambiances autant cinématographiques que de transe post-hardcore. Des textes néanmoins écrits par le groupe et enregistrés pour les besoins des titres.

Guère étonnant donc en somme qu'ils se soient attachés à faire une reprise du thème de la série schizo-geeko-paranoïque Mr Robot.

Entre l'importance prise par les claviers entre les deux premiers albums et l'apparition de parties vocales sur le titre final, Emersion, laisse entrevoir un avenir encore plus riche musicalement, même s'ils déclaraient à Metal Orgie... L’un d’entre nous au chant, ça me parait assez improbable ! Un(e) chanteur(se) à temps complet également, après on reste ouvert au collaboration... mais ce micro qui trône sur scène et qui capture quelques cris ici et là finira bien par donner quelques envies, dans l'esprit de ce même univers, bien sûr.

Reste que leur post-rock et tous les codes auquel le genre obéit restent un plaisir renouvelé et renouvelable à l'écoute, avec le volume qui va bien.

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