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14 sept. ~ Trumpets of Consciousness ~


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Thibauld Labey est l'architecte floral d'un univers musical à l'image de la pochette de son premier album éponyme, signée de la peinture hédoniste à souhait de David Sala.

Dans le monde chatoyant, du Lyonnais, les Trompettes de la conscience sont un peu le pendant pop des Portes de la perception d'un roi lézard hippie bien connu.

Et si ces trompettes-là n'ont pas vocation à faire tomber les murs de la ville, la conscience dont elle s'imprègnent pourrait être résumée à rien de moins que la crème de la crème des artistes du Summer of Love '67, avec quelques colorations tirées de leurs héritiers modernes américains.

Si les indices et l'imaginarium revendiqué de l'artiste pointent vers les héros de son enfance tels Alex Chilton (Big Star, The Box Tops) et Brian Wilson, le mélange de folk et de pop électriques et psychédéliques dans lequel Thibauld nous plonge fait se croiser sur un titre les fantômes de Procol Harum et John Lennon, sur tel autre on imagine Bob Dylan qui reprendrait un titre des Zombies.

D'aucuns entendront peut-être aussi du Neil Young époque CSNY, une ballade à la croisée des chemins de Love et The Monkees et verront toute une farandole de silhouettes avec des fleurs dans les cheveux transportées par le mantra façon Beatles... sur I'm in Love... titre épique coiffé d'un épilogue tout en douceur, de trois minutes, figurant les vapeurs d'une fin de festival quelque part en Californie, peut-être.

Et quand il chante... I Don't Believe in Singing Anymore, on se contentera de ne pas l'entendre mais juste de l'écouter quand il invite au Let Down, Let Go...

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