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03 mar. ~ Totorro ~


l Totorro l Home Alone l

À peine deux mois, et je songe déjà à faire des entorses à la règle, à m'autoriser des transgressions par rapport à la règle première de french-o-rama.... parler de la scène made in France...

De toutes façons à quoi ça sert de faire les règles si on ne peut même pas ne pas les respecter, hein ? C'est pas comme si j'étais candidat à quoi que ce soit, c'est pas pareil, non ? ...

Parce que là j'avais une furieuse envie de vous parler d'un groupe... belge.

C'est presque pareil, non ? Allez ! Ni vu, ni connu, juste une fois ? Un petit arrangement, à la cool, sur un coin de table, sans l'argent du contribuable ?

Bon d'accord. Tant pis, une règle est une règle. C'est juste que j'avais envie de vous parler de ce p*** de concert hier soir à la Maroquinerie, où les Liégeois d'It It Anita ouvraient pour Totorro...

C'était intense, ludique, et là, les sourires aux lèvres étaient bon signe. Ne serait-ce qu'à voir Damien, donner sa guitare à une spectatrice, lui indiquer l'accord et mater un titre du concert avec le reste du public... ou comme cette fin de set, où il(s) démonte(nt) en partie la batterie, tirent sur le câble de leur instruments et finissent au pied de la console...

Mais la soirée n'était pas finie. Le public était là pour Totorro, sans magna cum laude de la presse mais avec un public bien au rendez-vous.

Joli parcours que le début de carrière qui les a - déjà - amenés à jouer aux Transmusicales, au Mexique*, dans divers recoins d'Europe et même sur le pelouse du Stade la route de Lorient, rebaptisé Roazhon Park.

Vous imaginez vous ? Jouer sur la pelouse d'un stade de près de 30.000 places ? Il y a une certaine démesure à tout ça, mais j'imagine qu'une fois qu'on y est, et bien il n'y a plus qu'à, hein ?

Pour ce qui est des mesures, c'est comme pour les règles, ces Macaulay Culkin en herbe savent en jouer et s'en démarquer. Les titres de ce premiers album sont fins, intelligents, biens écrits, sans trop en faire ni trop en rajouter. J'en suis tombé sous le charme ne serait-ce que pour un titre comme Festivalbini.

Si vous pensiez que le math-rock n'est pas pour vous - suite à un traumatisme lors d'un concert des excellents luxembourgeois de Mutiny on the Bounty peut-être - ne vous en faites pas ! Ça n'en est pas vraiment. C'est plus une sorte de math-pop qui vire sur le post-rock en passant par des breaks de math-biguine (?).

Frais et ludique, disais-je.

En tout cas, ces petits lascars illustrent nous indiquent l'un des chemins empruntés par la ribambelle de groupes math-rock qui a récemment éclos en France, et dont, comme pour la scène dub des années 90's, chaque élément se forge une identité qui lui est propre et qui sort le style de son vase clos pour l'hybrider selon leurs envies.

* malin ! t'appelles ton disque Come to Mexico, et zou. Stratégie développement 1-0-1

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